Hyères les Palmiers
La Londe les Maures
Bormes les Mimosas
Le Lavandou
Le Rayol Canadel
Cavalaire sur Mer
Saint Tropez
La faune marine en méditerranée 

• L'Éponge Verongia - Spongiaire (Verongia aerophoba)
Cette éponge, facile à reconnaître avec ses masses cylindriques jaune vif, craint l'air (d'où son nom d'espèce aerophoba) : cela se manifeste par la nécrose et l'assombrissement de ses tissus. Chaque individu filtre, pour se nourrir, une centaine de litres d'eau par jour..

• L'Ascidie rouge - Tunicier (halocynthia papillosa)
C'est l'une des ascidies la plus commune. Sa coloration, malgré son nom, peut être aussi jaune ou blanche. Elle mesure jusqu'à 10 cm et se fixe sur les rochers ou dans les posidonies. Ce petit tonneau a deux ouvertures : deux siphons par lesquels l'ascidie filtre l'eau pour se nourrir. Elle est plutôt sciaphile : elle apprécie les zones peu éclairées.
• L'Anémone de mer verte ortique - Cnidaire (Anemonia sulcata) avec des padines queue-de-paon
Sa couleur verte est due à la présence d'une algue symbiotique dans ses tissus. Si elle est absente, la couleur des tentacules va du blanc au gris. Elle se trouve souvent dans les recoins des rochers, dans les eaux proches de la surface
 
• La Pélagie - Méduse (Pélagia nocticula)
Cette méduse violette de taille moyenne est très urticante. Elle est phosphorescente. Parfois elle prolifère au point de tapisser le sable des plages. Cela est du à la combinaison de plusieurs facteurs favorables à son développement (température, courants,…).
 
• La Tomate de mer - Cnidaire (Actinia equina)
Cette actinie se cache dans les creux de rochers obscurs. Elle replie ses tentacules si elle est dérangée ; elle ressemble alors véritablement à une tomate. Étages médio et supralittoral
 
• Le Spirographe - Polychète (Spirographis spallanzani)
Cet animal est un ver vivant dans un tube membraneux. Pour se nourrir, il filtre par son panache en spirale les matières en suspension dans l'eau. Il se fixe sur des fonds sableux ou vaseux. On l'observe aussi dans les herbiers de phanérogames.
• La Seiche commune - Céphalopode (Sepia officinalis)
Elle s'approche des côtes durant l'été. Elle peut atteindre 40 cm de long. C'est plutôt une espèce de fonds meubles car elle doit pouvoir se terrer ; elle reste souvent à proximité des herbiers de posidonies. Sa coquille est interne. Elle est plus connue par les propriétaires d'oiseaux en cage sous le nom " d'os de seiche " ; leurs volatiles y trouvent une source de calcaire. Autrefois son encre servait pour écrire. Elle est également capable de changer de couleur comme le poulpe.

• Le Poulpe commun - Céphalopode (Octopus vulgaris)
Ce céphalopode est certainement un des invertébrés les plus intelligents : il est rusé, joueur, curieux et aime les câlins ! Il n'est pas difficile de surprendre un poulpe dans son trou favori. En plein jour, il chasse des crustacés et des bivalves ; un de ses plats favoris est l'ormeau. Les restes de ses repas devant son trou trahissent souvent son camouflage. Il change de couleur selon son humeur et la couleur des fonds où il se trouve (homochromie). Observez-le, sans le déranger, vous serez surpris par son comportement. Ne tuez plus les petits poulpes qui s'apprivoisent si facilement ; de plus, le poulpe réduit tellement à la cuisson.

• L'Aplysie ou Lièvre de mer - Gastéropode (Aplysia sp.)
L'Aplysie ressemble à un nudibranche (famille des limaces de mer) sans coquille, mais elle en a bien une cachée sous son manteau. On rencontre des espèces de couleur brune, une petite ponctuée de blanc, une plus grande pouvant atteindre 30 cm de long. Son pied s'est adapté à la nage ; on pourrait presque croire qu'elle vole.

Le Bigorneau noir - Gastéropode (Littorina nerioides)
Ce petit gastéropode broute les cyanobactéries, algues primitives et microscopiques vivant sur les rochers.

• La Grande nacre ou jambonneau hérissé - Mollusque (Pinna nobilis)
Ce coquillage protégé peut atteindre jusqu'à un mètre de long. Il s'enfonce des deux tiers dans le sable proche des herbiers. L'extérieur des valves est orné de petites épines en forme de gouttières. Cette espèce a longtemps été collectée comme trophée, c'est pourquoi il a fallu la protéger. Espèce protégée
  

L'Arche de Noé - Mollusque (Arca noae)
Ce petit coquillage de 10 cm est allongé. Ses deux valves sont accrochées par un côté plat. Souvent sa coquille est colonisée par d'autres organismes, ce qui lui permet de se dissimuler.

Le Chiton vert - Mollusque (Chiton olivaceus)
Ce cousin de l'escargot se protège grâce à huit plaques calcaires. Il se cache le plus fréquemment sous les cailloux. Il tient compagnie à l'ormeau.

Le Grand bernard-l'ermite ou Pagure - Crustacé (Dardanus arrosor)
Souvent il coiffe sa coquille d'anémones commensales pour décourager les prédateurs, qui se nourrissent des débris de ses repas. Lorsqu'il décide de changer de coquille, il mesure les dimensions de sa future maison, la nettoie, puis déménage sans oublier ses précieuses anémones ! C'est une vraie symbiose : s'il est agressé l'anémone (Caliactis parasitica) éjecte des filaments urticants, en contre partie elle profite des repas de son " chauffeur ".

Le Grapse marbré - Crustacé (Pachygrapsus marmoratus)
Ce petit crabe aime se cacher dans les anfractuosités des rochers battus par les vagues.

• La Balane - Crustacé (Balanus sp.)
Ce petit crustacé ressemble à un mollusque. Il s'accroche aux rochers. Il se protège sous des plaques calcaires. Il filtre l'eau à l'aide de ses pattes pour se nourrir du plancton. Étage supralittoral..
 

La Crevette rose - Crustacé (Paelaemon sp.)
Elle est rose à la cuisson, mais dans son habitat, son corps est transparent à stries brunes et points blancs. Il faut être attentif pour l'observer sur les rochers à fleur d'eau. Elle est détritivore : elle se nourrit de toute particule organique passant entre ses pinces.

L'Oursin noir - Échinoderme (Arbacia lixula)
Ses piquants noirs sont très acérés : attention où vous mettez les pieds ! À l'inverse de son cousin comestible, il n'a pas de ventouses sur le dos, donc il peut difficilement se camoufler. Il apprécie les rochers portant des algues coralliaires. Lui aussi est herbivore.

L'Oursin de roche ou Oursin comestible - Échinoderme (Paracentrotus lividus)
Sa couleur peut varier du verdâtre au violet en passant par le brun. Lui aussi vit sur les fonds rocheux riches en algues qu'il broute. Il est capable, grâce à des petites ventouses (podia) d'orner de débris divers sa coquille pour se dissimuler. Les gourmets qui raffolent de ce délice iodé mangent les parties génitales de l'animal.

L'Oursin violet - Échinoderme (Sphaerichinus granularis)
Cet oursin globuleux est reconnaissable à ses piquants violets à pointes blanches assez courts. Il vit aussi sur les fonds rocheux ou dans les posidonies, un peu plus en profondeur que les deux précédents. On le trouve dans les zones à faible courant car ses podia peu efficaces ne lui permettent pas d'adhérer fortement au substrat. Son test, c'est à dire sa coquille, peut mesurer 13 cm.

• L'Étoile de mer rouge - Échinoderme (Echinaster sepositus)
La plus commune de nos étoiles de mer rouge peut tourner vers le brun ou l'orangé. Elle a cinq bras ou plus. Elle vit dans les mêmes milieux que ses cousins les oursins. Elle cherche sa nourriture sur le sol.
  

Le Serran - Poisson osseux (Serranus sp.)
Vous croiserez sur nos côtes le serran chevrette (Serranus cabrilla) et le serran écriture (Serranus scriba). Ce sont des poissons territoriaux. Ils vivent souvent au sein des herbiers, se nourrissent de petits poissons, de crustacés qu'ils chassent à l'affût. Le serran est hermaphrodite : il est capable d'autoféconder ses œufs. Il est curieux : il viendra vous observer si vous passez à proximité.

• La Castagnole - Poisson osseux (Chromis chromis)
Elle nage en groupe au-dessus des herbiers où elle se nourrit de zooplancton. Elle se reconnaît à sa couleur brune au stade adulte et à sa nageoire caudale très échancrée. Les juvéniles sont d'un bleu électrique.

• L'Apogon - Poisson osseux (Apogon imberbis)
Ce petit poisson rouge translucide élit domicile dans les grottes ou les trous assez profonds pour être sombres. Le papa apogon incube les œufs dans sa bouche pendant une semaine, durant laquelle il doit les oxygéner. Il ne peut donc s'alimenter ; malgré cela, il est capable de s'accoupler, puis de " couver " plusieurs fois de suite, pendant sa période de reproduction.
• Le Sar - Poisson osseux (Diplodus sp.)
Sous le nom de " Sar ", se cachent plusieurs espèces : le sar à tête noire, le sar commun, à museau pointu ou à grosses lèvres. Il change de sexe durant sa vie.
  
• La Saupe - Poisson osseux (Sarpa salpa)
Elle broute en banc les herbiers de posidonie. Son corps ovale et gris avec une dizaine de raies longitudinales dorées.
 

La Girelle paon - Poisson osseux (Thalassoma pavo)
Ce poisson est le témoin de l'histoire de la Méditerranée, car c'est un cousin de poissons de récifs coralliens. Il est très coloré avec ses marbrures et rayures turquoises sur fond jaune vert. Les femelles âgées peuvent devenir mâles sous l'influence de la température.

La Girelle - Poisson osseux (Coris Julis)
Ce petit poisson, très commun dans nos eaux, change de sexe au cours de son existence. Le jeune est une femelle de petit gabarit, avec des bandes de couleur marron orangée et blanche ; puis en grandissant ses hormones changent et il devient un mâle, plus gros (25 cm), avec des couleurs chatoyantes : il est alors souvent appelé Girelle royale. On trouve plus de femelles que de mâles car ils n'ont pas tous la chance de vivre assez vieux pour changer de sexe.
• La Rascasse - Poisson osseux (Scorpaena sp.)
Elle habite sur les rochers recouverts d'algues ou dans les herbiers. Elle chasse à l'affût. Elle nage peu et préfère se camoufler sur le fond.
Le Rouget - Poisson osseux (Mullus surmuletus)
Ce poisson de fonds sablo-vaseux déterre ses proies dans le sédiment avec ses barbillons. Sa chair est très appréciée depuis l'Antiquité. Les Romains l'exhibaient dans un bocal pour voir ses changements de couleur afin de distraire les convives d'un banquet. Les juvéniles, jusqu'à la taille de 5 cm, sont bleuâtres et vivent en pleine eau.
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