Sulla nostra costa, non vi è praticamente alcun maree a causa di ciclo lunare, ma le variazioni del livello marino si possono osservare grazie all'azione dei venti perpendicolari alla costa e la pressione atmosferica.
Les espèces endémiques ont tellement bien réussi leur adaptation qu'elles ont évolué et ne sont plus identiques à leurs espèces d'origine ; c'est aussi pour cela que la Méditerranée ne ressemble à aucune autre mer ! La répartition des organismes suit scrupuleusement la limite de l'humectation par les embruns ou les vagues. Cette répartition dépend également de l'hydrodynamisme de la zone, c'est à dire si elle est ou non à l'abri des vagues. Cette répartition verticale est appelée étagement.
Il livello sopralitoranea Liaison entre la mer et la terre, il n'est jamais immergé, mais reçoit des embruns, ce qui rend ce milieu très difficile pour l'acclimatation de la vie. Il est souvent réduit à une étroite bande. Seules les espèces encroûtantes arrivent à le coloniser, comme certains lichens. Vous y trouverez notamment un petit crabe qui court sur les rochers.
Il livello mediolitorale Il correspond à la zone de balancement des marées et des vagues. En Méditerranée cet étage est limité à quelques dizaines de centimètres. Les organismes doivent donc pouvoir supporter l'alternance d'immersions et d'émersions. Il est divisé en deux horizons : le supérieur où vivent des balanes et des patelles et l'inférieur où poussent des algues rouges calcifiées.
Il livello infralitorale En permanence immergé, il est le domaine privilégié de la Posidonie et des autres plantes à fleurs. C'est l'étage de la biodiversitémaximale pour le milieu marin. Les types de substrat sont variés ; vous ne retrouverez pas les mêmes espèces sur substrats meubles et substrats durs.
Sous l'eau, on retrouve une flore constituée d'algues, de végétaux inférieurs et de plantes à fleurs, plantes supérieures qui ont commencé à évoluer sur terre puis qui sont retournées à la mer. Les végétaux chlorophylliens sont ceux capables de produire leur propre matière organique par l'absorption de matières minérales et d'énergie lumineuse, grâce à la photosynthèse. Quelle que soit sa dimension, de la micro algue à la Posidonie, la végétation est le point de départ des chaînes alimentaires ; il est doncimportant de la préserver car elle sert également d'abri et de frayère. |
Piante da fiore
• La Posidonia (Posidonia oceanica)
La posidonie est une des rares plante à fleurs (phanérogame) à pouvoir vivre en eau de mer. Elle possède des feuilles rubanées longues de 20 à 80 cm selon les saisons et d'une largeur d'environ 1 cm. Les feuilles sont organisées en faisceaux, eux-mêmes attachés à des tiges rampantes ou dressées (les rhizomes). Bien que l'on ait trouvé et daté des rhizomes âgés de 4000 ans, ils poussent très lentement : 1 à 5 cm par an. La posidonie forme de vastes herbiers qui offrent aux poissons des abris divers, des frayères… Toute l'année, les posidonies perdent leurs vieilles feuilles brunies ; mais c'est en automne, après les premières tempêtes, que cette perte est la plus importante et la plus visible. Les débris des feuilles sont rejetés sur les plages où ils forment des banquettes. A première vue les banquettes peuvent paraître sales, mais elles protègent les plages de sable de l'érosion. On trouve également sur les plages des petites pelotes de fibres (aegagropiles) venant de la base des feuilles des posidonies qui est imputrescible ; roulées par les courants, elles s'agglomèrent entre elles. Les peuplements sont un mélange d'espèces vivant sur substrats durs et sur substrats meubles ; c'est ce qui fait leur originalité et leur diversité. Certains comparent ces herbiers à des forêts. Ses habitants sont discrets : ils se camouflent, s'enfouissent ou sont souvent de petite taille. Des algues peuvent également choisir ce support pour se développer. Dans le temps, des espèces se succèdent, tant la place est convoitée ; pourtant 1 mètre carré d'herbier offre une surface foliaire de 20 à 50 mètres carrés ! C'est un écosystème très riche : il produit 2 fois plus d'oxygène que la forêt vierge ! La posidonie est endémique à la Méditerranée (c'est le seul endroit où on la trouve), ce qui rend nos fonds uniques ! Elle s'étend des premiers mètres sous la surface jusqu'à 20 à 40 mètres de profondeur ; après, elle manque de lumière. Espèce protégée.
Les posidonies sont le poumon de la Méditerranée. Elles rejettent jusqu'à 14 litres d'oxygène par mètre carré et par jour.
• La Cymodocée (Cymodocea nodosa)
Elle ressemble à la posidonie mais ses feuilles sont plus étroites. Elle a besoin de beaucoup de lumière. Elle est également protégée. Les herbiers sont très sensibles à la pollution et au facteur de destruction que représente l'ancrage des bateaux. Une ancre peut arracher une grosse quantité de rhizomes, ce qui peut représenter plusieurs années de croissance, mais aussi une zone où l'herbier sera fragilisé par les courants ou l'arrivée d'autres algues. La posidonie se propage et se reproduit le plus souvent par bouturage. Elle fleurit exceptionnellement et donne alors des fruits ; les olives de mer. Espèce protégée. |
alghe
Les algues sont divisées en trois groupes : les vertes, les rouges, et les brunes. Leur classement serait trop simple s'il dépendait de leur couleur ! C'est en fait la caractéristique des pigments leur permettant d'effectuer leur photosynthèse qui détermine leur classement dans tel ou tel groupe. Une algue brune comme la padine, riche en calcaire, peut être quasiment blanche et une algue rouge, par exemple la rissoelle, est jaune vert. Petit cours de vocabulaire scientifique, car comme ce ne sont pas des végétaux supérieurs, on ne parle pas de plante mais de thalle, pas de feuilles mais de frondes, pas de racines mais de crampons, de rhizoïdes ou de stolons. |
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• La Rissoelle - algue rouge
(Rissoella verruculosa)
Cette algue rubanée calcifuge est plus ou moins ondulée et frisée. Sa couleur tire vers le jaune et sa consistance est caoutchouteuse. Elle pousse en haut de la zone de balancement des marées, fuit les rochers calcaires et préfère les eaux pures et agitées. Étage médiolittoral. |
• La Dictyote ou algue fourchue - algue brune
(Dictyota dichotoma)
C'est une algue présente sous la surface. Elle présente des lanières vertes et translucides avec des reflets bleuâtres caractéristiques. Ces lanières se divisent toujours en deux lors de la croissance, d'où le nom de cette algue. Elle ressemble à une autre algue brune qui possède une nervure au centre des lanières.
Étage infralittoral. |
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• La Cystoseire méditerranéenne - algue brune
(Cystoseira mediterranea)
Elle est endémique. Elle a besoin de beaucoup de lumière et apprécie les rochers battus par les vagues en surface. C'est un bio indicateur de pollution. Elle est présente toute l'année. Elle forme souvent une ceinture de couleur vert olive, mais perd ses rameaux en automne.
Étages médio et infralittoral. |
• Le Codium boule - algue verte (Codium bursa)
Vous avez certainement déjà vu ces boules vertes rejetées sur le sable par le ressac : ce ne sont pas des éponges mais bel et bien des algues. Elles peuvent atteindre des diamètres de 40 cm et sont alors aplaties au centre. Elles peuvent accueillir à l'intérieur des cyanobactéries rougeâtres. |
• La Padine queue-de- paon - algue brune (Padina pavonica)
Très commune sur les rochers, cette algue cherche la lumière vers la surface. Elle est riche en calcaire, ce qui lui donne une certaine rigidité et sa couleur presque blanche. C'est une algue extrêmement facile à reconnaître. |
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• L'Ulve - algue verte (Ulva Lactuca)
C'est une membrane verte, fripée fixée aux rochers par un petit crampon. On la trouve parfois sur les plages, arrachées par les courants. Elle supporte les eaux saumâtres ou légèrement polluées. Étage médiolittoral. |
• Le Codium fragile - algue verte (Codium vermilara)
Cette algue originaire du Pacifique est arrivée dans nos eaux depuis une cinquantaine d'années par le détroit de Gibraltar. Ses rameaux cylindriques verts sont caractéristiques. |
• L'Acétubulaire - algue verte (Acetubularia acetubulum)
Son nom veut dire " allure de soucoupe ". Cette petite algue très commune, ressemblant à une ombrelle, est une cellule géante. |
• La Caulerpe à feuilles d'If -
algue verte (Caulerpa Taxifolia)
Cette algue d'origine tropicale, introduite accidentellement en Méditerranée depuis quelques années, connaît un essor impressionnant. Elle entre en compétition avec le milieu naturel et change le paysage sous-marin. Ses frondes vert fluorescent ressemblent à des plumes. Si vous en trouvez, surtout n'essayez pas de repartir avec un échantillon. Elle a la capacité de repousser ailleurs à partir d'un tout petit morceau. Alors si vous voulez éviter sa propagation, le plus sage est de signaler sa présence.C'est pour cela qu'elle est devenue une espèce protégée. Si vous êtes plaisancier, vérifiez si elle ne s'est pas invitée à votre bord en prenant l'air sur votre ancre. Si c'est le cas, ne le rejetez pas n'importe où : mettez la dans une poubelle. Espèce protégée. |
• La Caulerpa prolifera - algue verte (Caulerpa prolifera)
Cette algue est thermophile ; elle n'apprécie pas que la température chute sous 13°C. Ses frondes ressemblent à de véritables feuilles ; elles sont portées par un stolon qui " rampe " sur les fonds sablo vaseux. Cette caulerpe pousse souvent sur de petites surfaces au milieu de phanérogames. On la trouve toute l'année. Étage infralittoral. |
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